"Dans Meurtre n°10/2, peinture d’une série commencée en 1968, Jacques Monory organise sa fiction comme s’il s’agissait d’un arrêt sur image. Passionné de cinéma d’auteur, de Chris Marker ou d’Orson Welles, et travaillant comme maquettiste chez l’éditeur de livres de photographies Robert Delpire, Monory entretient des rapports multiples avec les images cadrées. Il emprunte au cinéma la structure d’un plan-séquence pour organiser sa toile. Il déroule une unité dramatique en regroupant plusieurs supports sur un même plan. Un homme prend la fuite, figurée par son prolongement hors espace du tableau, laissant deux personnes à terre, partiellement représentées. Un miroir brisé par les impacts réels de balles, rehaussés à la peinture, établit une unité de temps dans les lieux de l’action. Cette condensation du temps par la simultanéité des espaces de représentation se réfère à la durée diégétique d’un film, cet espace-temps pour raconter une histoire, fiction du récit opposée à la durée réelle de son déroulement. L’objet miroir introduit une autre dimension, celle du spectateur dans la scène."
Extrait du dossier pédagogique La figuration narrative du Centre
Pompidou.
Charles Le Brun - XVIIème siècle
Honoré Daumier - XIXème siècle
Claude-Nicolas Ledoux et Étienne-Louis Boullée : l'architecture dans l'esprit des Lumières.
Le film d'animation Le Château dans le ciel de Hayao Miyazaki.
Lien vers Revel in New-York pour en savoir davantage.
des œuvres comme des récits de voyage
des mises en abyme de photographies dans lesquelles l'artiste se met en scène pour offrir des autoportraits à dimension philosophiques avec des titres évocateurs
emploi de bougies dans des sculptures à la manière des vanités du XVIIème siècle
Lien vers les dessins de Léonard
de Vinci