Le mur de Berlin est souvent renommé "mur de la honte". Malheureusement, il existe aujourd'hui encore des murs que l'on surnomme 'murs de la honte".
Des artistes font de l'art pour les faire tomber à leur façon.
Le mur de Berlin, construit en 1961 sur 160 km, se composait d'une double enceinte appelée "la bande de la mort" pour les nombreux Allemands qui s'y sont fait tuer en tentant d'aller à l'ouest.
Les interventions artistiques côté ouest avant la chute du mur constituaient déjà une attraction à Berlin et un mouvement contestataire mondial contre la dictature et pour la réconciliation.
East Side Gallery est un morceau du mur de Berlin préservé de 1,3 km. Suite à la chute du mur, en 1989, des artistes du monde entier se sont déplacés pour peindre le côté est.
Pour les 25 ans de la chute du mur :
Plus connue sous son nom originel "Test the best", cette peinture a été réalisée par Birgit Kinder. Artiste de l'ex-RDA, elle représente la liberté par une Trabant, la voiture la plus populaire durant le régime communiste.
Avant la chute du mur, beaucoup de voitures se sont écrasées dessus...
Dans la peinture de Birgit Kinder, le véhicule traverse le mur et le fait voler en éclats!! Plus solide que le béton, il sort sans égratignures, comme invincible. Il traduit un sentiment de liberté démesurée ressenti après une vie sans pouvoir sortir. La date est immortalisée sur la plaque d'immatriculation. Sur le pare-choc, "pariachi", site archéologique péruvien, évoque le voyage.
"Test the best", tout est permis!
Avec le nouveau titre donné en 2006, "Test the rest", l'aventure continue!
Site de l'artiste avec l'évolution de Test the best dans le temps.
En 1999, "We come together", comme un verso de la première œuvre, montre la scène d'évasion de derrière. 20 ans après la chute du mur, Birgit Kinder exprime toujours son sentiment de libération.
Site de l'artiste avec l'évolution de We come together dans le temps.
Banksy et JR sont deux artistes du street-art qui se présentent de façon anonyme.
Ils travaillent de façon in situ car leurs œuvres sont faites en rapport avec le lieu dans lequel elles sont présentées.
Lieu d'intervention :
le mur de séparation entre les Israéliens et les Palestiniens est en construction depuis 2002.
En 2005 , le street artiste britannique Banksy a réalisé des peintures pour donner son point de vue sur le mur de séparation entre Israël et les
Palestiniens.
"Enfants qui font des châteaux de sable, paysages fantastiques, petite fille qui se laisse porter par des ballons. À sa façon, il crie à l'injustice et fait réfléchir. Son œuvre devint alors mondialement reconnue comme étant une voix dénonçant l'iniquité et l'inégalité, criant haut et fort ce que des millions de personnes pensent."
En 2017, Banksy ouvre un hôtel à Bethléem.
"Cela fait exactement cent ans depuis que l'Angleterre a pris le contrôle de la Palestine et a commencé à ré-arranger les meubles avec des résultats chaotiques", explique Banksy. "Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble que c'est le bon moment pour rappeler ce qui arrive lorsque le Royaume Uni prend une énorme décision politique sans en comprendre pleinement les conséquences". Brexit, vous avez dit Brexit ?
Les visiteurs sont aussi invités, si l'envie leur en prend, à s'adonner au graffiti sur le mur de séparation. "Ce n'est pas légal", précise le site du Walled Off. Mais, rappelle-t-il, "le mur lui-même reste illégal selon les lois internationales"...
JR est un artiste français qui intervient en collant des portraits photographiques monumentaux des personnes liées avec l'histoire du lieu où elles sont
montrées.
"En 2007, lors du projet Face 2 Face JR et Marco réalisent la plus grande exposition de photographie au monde. Pour ce projet, des portraits d’Israéliens et de Palestiniens sont collés face à face, dans des formats monumentaux des deux côtés du mur de séparation et dans plusieurs villes alentours."
"Le 8 octobre, lors du dernier jour de l'installation de JR à la frontière du Mexique et des Etats-Unis, il a organisé un picnic géant des deux côtés de la barrière. Kikito, sa familles et des centaines d' invités sont venus des deux pays pour partager un repas en ce point de rencontre."
Avec l’association le M.U.R (Modulable. Urbain. Réactif.), sur un mur au 107 Rue Oberkampf dans le 11ème arrondissement à
Paris :
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